Le magazine Sans Laisse a marqué pendant plus de trente ans le monde cynophile français.

Tout commence en mai 1978 avec la revue Le Berger Allemand. Publiée jusqu’en avril 1987, elle totalise 99 numéros consacrés au Berger Allemand et à la vie cynophile. En mai 1987, la revue change de titre pour devenir Sans Laisse, un bimestriel dédié à l’éducation et aux sports canins. Le magazine s’ouvre alors à toutes les races et disciplines : éducation, concours, travail, santé, soins, petites annonces et actualités du milieu canin. Cette formule s’impose rapidement comme une référence auprès des passionnés, avec une numérotation allant jusqu’au n°118 en février 1998.

En mars 1998, la revue adopte un nouveau nom : Chien Sans Laisse. Elle poursuivra sa parution jusqu’au numéro 232 (novembre/décembre 2014), toujours fidèle à sa ligne éditoriale de proximité avec les clubs, les éleveurs, les éducateurs et tous les amateurs de sports canins.

Derrière cette aventure éditoriale, il y a un homme : Alain Dupont. Créateur et directeur de la revue, il a consacré sa vie à mettre en valeur le travail des chiens et de leurs conducteurs. Passionné de cynophilie, toujours présent sur les terrains, appareil photo en main, Alain Dupont a su faire de Sans Laisse bien plus qu’un magazine : une véritable mémoire vivante de la cynophilie française. Son regard attentif, ses reportages et ses choix éditoriaux ont permis de fédérer plusieurs générations d’amoureux du chien de travail.

Aujourd’hui, bien que la publication ait cessé en 2014, Sans Laisse et Chien Sans Laisse restent dans les souvenirs comme une référence incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire récente de l’éducation et des sports canins en France.

Notre site internet prolonge ce travail de mémoire. Né du rêve d’Alain, il s’appuie sur les archives qu’il m’a confiées avant de nous quitter, mais aussi sur de nombreuses autres sources venues enrichir ce projet. C’est une manière de poursuivre l’œuvre d’Alain, qui a tant œuvré pour la cynophilie et nous a quittés bien trop tôt en 2018.